Des ailes et des pattes pour nourrir l’Afrique ? Le potentiel inexploité de l’entomoculture pour la sécurité alimentaire africaine

À l’horizon 2050, le continent africain devrait, selon certaines projections, compter 2.5 milliards d’habitants (Magrin, Ninot, 2020). Si cette perspective s’avère pleine de potentialités pour le développement économique des pays africains, une population jeune et abondante étant l’un des pré-requis d’une économie dynamique, elle amène également son lot de défis. L’un de ces challenges, et peut-être le plus important, est d’ordre alimentaire. En effet, comment nourrir 2.5 milliards d’individus sur un continent qui peine déjà, en 2024, à en nourrir 1.4 milliard, et qui demeure fortement dépendant des importations alimentaires extra-africaines ?

Loin d’être un sujet nouveau sur la table, l’établissement en Afrique d’une sécurité alimentaire durable, et même, à terme, d’une autosuffisance, voire d’une capacité d’exportation est un sujet qui occupe une place centrale dans de nombreux débats et initiatives lancés au cours des dernières décennies, tant au niveau national qu’au sein des institutions transnationales telles que l’ONU ou l’Union Africaine. Par exemple, la stratégie “Feed Africa” de la BAD (Banque africaine de développement) est une initiative lancée en 2016 dans la foulée de la déclaration de Malabo, avec l’objectif de fournir un schéma directeur pour réaliser la transformation de l’agriculture africaine selon cinq objectifs clés : l’amélioration de la productivité, l’agro-industrialisation, le développement des infrastructures nécessaires à l’agriculture, la résilience climatique et enfin, la sécurité alimentaire. Si la feuille de route prévoyait l’objectif ambitieux de faire de l’Afrique un exportateur net de produits alimentaires à l’horizon 2025, force est de constater qu’en 2024, à une année de l’échéance proposée par la BAD, l’objectif est loin d’être accompli, tel qu’en témoigne, par exemple, la récente crise alimentaire engendrée par le conflit en Ukraine et l’arrêt soudain des envois céréaliers ukrainiens, dont de nombreux pays africains dépendent.

Dès lors, il existe en Afrique un besoin urgent de trouver des solutions nouvelles au défi alimentaire que pose la croissance démographique continentale. Ces solutions devront, en outre, être résilientes aux nombreux défis, notamment climatiques, politiques ou encore sécuritaires, auxquels l’Afrique du 21e siècle est confrontée. Dans cette conjoncture, la culture des insectes comestibles s’est, au cours des dernières années, hissée à une place de choix parmi les principaux candidats aptes à relever le défi alimentaire africain, voire même à apporter des solutions à l’échelle mondiale.

La culture des insectes : un avantage économique et écologique

Aujourd’hui, approximativement 2 milliards de personnes à travers le monde consomment régulièrement des insectes (Alhujaili A, Nocella G, Macready A, 2023), un chiffre qui augmentera très probablement de manière exponentielle dans les prochaines décennies, au fur et à mesure que les problématiques d’approvisionnement alimentaire se feront plus pressantes et que la consommation d’insectes rentrera davantage dans les mœurs. Ce processus est d’ailleurs déjà amorcé dans un certain nombre de pays pourtant culturellement réticents à cette pratique alimentaire. Effectivement, on ne compte plus les start-ups américaines ou européennes qui se sont, au cours de la dernière décennie, lancées sur ce marché. La vision de produits transformés à base d’insectes, voire même de paquets de grillons et autres larves séchées dans les étals des supermarchés occidentaux surprend, en effet, de moins en moins. Si la pratique est relativement nouvelle en Occident, il n’en est pas de même dans de nombreux pays africains ou asiatiques, où l’entomophagie (consommation des insectes) est répandue depuis des siècles et prend de plus en plus d’importance dans les habitudes alimentaires. Dès lors, quel est le moteur de cet afflux d’intérêt pour l’entomophagie ? En d’autres termes, pourquoi les insectes sont-ils de plus en plus considérés pour combler une demande alimentaire mondiale qui se veut croissante ? Les avantages de l’entomoculture sont en fait multiples, mais avant tout d’ordre économiques et écologiques. En fait, de multiples études démontrent que la culture des insectes à des fins nutritionnelles est bien mieux optimisée que d’autres cultures animales, telles que l’élevage bovin, porcin ou encore aviaire. Par exemple, 100 grammes de criquets détiennent un apport protéiné comparable à une quantité similaire de viande de bœuf ou de volaille, tout en nécessitant, à la production, beaucoup moins de nourriture, d’eau et d’espace d’élevage (Boudot, Courtioux, 2021). En d’autres termes, une ferme à insectes peut, si elle est correctement optimisée, nourrir un nombre d’individus bien plus important qu’un élevage bovin d’une dimension similaire, tout en nécessitant beaucoup moins d’intrants et d’énergie pour fonctionner.

Outre cet avantage certain, de nombreuses cultures d’insectes peuvent être nourries à l’aide de divers déchets organiques. Cette polyvalence est intéressante puisqu’elle permet d’optimiser en parallèle le traitement des déchets (qui est, d’ailleurs, une autre problématique majeure sur le continent africain). La culture des insectes est donc économiquement plus intéressante que les cultures animales traditionnelles tout en étant beaucoup plus écologique, car moins consommatrice en énergie et en nourriture.

L’Afrique, le continent le plus propice pour conquérir ce marché d’avenir ?

Malgré ses avantages, l’entomoculture reste, en 2024, une filière encore relativement rudimentaire. En Occident, elle s’articule principalement autour de petites start-ups qui peinent souvent encore à trouver leur clientèle. En Afrique, la demande, pourtant beaucoup plus importante qu’en Occident, est majoritairement satisfaite par de petites unités de production artisanales. Dès lors, le plein potentiel économique et écologique de l’entomoculture ne pourra être libéré que lorsque de véritables filières de production professionnalisées et optimisées se mettront en place et viendront concurrencer et remplacer, du moins partiellement, les industries bovines, porcines et aviaires plus polluantes. 

Si les avantages de l’entomoculture évoqués précédemment sont applicables partout dans le monde, l’Afrique semble toutefois bénéficier d’un environnement particulièrement favorisé pour développer une production à grande échelle d’insectes par rapport à d’autres régions du globe. En fait, en s’essayant à l’exercice d’une comparaison avec l’Europe, nous pouvons rapidement nous rendre compte qu’un certain nombre de pays africains disposent d’un double avantage d’ordre climatique et culturel. En effet, certaines études démontrent que la culture de nombreuses espèces d’insectes comestibles est plus adaptée à des régions tropicales, relativement chaudes et humides, plutôt qu’aux climats plus froids et secs que l’on peut rencontrer en Europe ou dans d’autres régions septentrionales. Par exemple, une étude de 2020 qui compare la culture de grillons en Thaïlande et au Royaume-Uni arrive à la conclusion que l’élevage consomme, dans ce dernier pays, beaucoup plus d’énergie en raison de la nécessité de chauffer artificiellement les lieux de production (Suckling, J., Druckman, A., Moore, C.D. et al., 2020). L’entomoculture est donc économiquement moins attrayante en Europe, tout en laissant une plus grande empreinte écologique.

Au-delà de la question climatique, beaucoup de pays africains sont également détenteurs d’un avantage culturel, puisque la consommation d’insectes y est déjà une pratique tout à fait courante et socialement normalisée. Cet avantage institue donc qu’il existe, dès à présent, un imposant marché intérieur pour ces pays, au sein duquel les cultivateurs et distributeurs locaux peuvent allègrement prospérer, tandis que leurs homologues occidentaux évoluent encore principalement au sein de marchés de niches, dépensant une part considérable de leur énergie et de leurs ressources pour “convertir les esprits” à l’idée même de consommer des insectes. Il existe ainsi un boulevard d’opportunités pour de nombreux petits, moyens et grands entrepreneurs africains, qui rechignent souvent à se lancer dans le business agro-alimentaire par peur de la concurrence extra-africaine qui inonde les marchés africains de produits issus des “méga-fermes” américaines, ukrainiennes ou encore chinoises, mettant au passage en banqueroute les producteurs locaux.

Ainsi, un certain nombre de pays africains bénéficient de ce double avantage pour le développement d’une industrie entomocole, disposant à la fois de conditions climatiques idéales pour l’élevage de nombreuses espèces d’insectes et d’une culture alimentaire locale favorable à la consommation de ces derniers, ce qui assure aux producteurs un marché intérieur florissant. À ce titre, nous pouvons notamment citer, sans être exhaustif, le Cameroun ou encore la République démocratique du Congo, des pays qui pourraient profiter de leurs atouts pour se positionner comme les futurs champions africains de l’entomoculture. Les producteurs locaux disposent, en effet, encore d’une marge de manœuvre tant que la consommation d’insectes reste marginale dans les pays industrialisés et que les grandes firmes agro-alimentaires occidentales n’ont pas encore investi le secteur. Ce “temps de répit” pourrait leur permettre de développer leur avantage comparatif en renforçant leurs lignes de production à l’abri d’une concurrence trop agressive. Ainsi, la mise en place d’une véritable industrie entomocole permettrait de répondre à un besoin interne urgent, mais s’inscrirait aussi dans une vision à plus long terme, en permettant, lorsque l’entomophagie sera un phénomène mondialisé, d’aller dans le sens de l’objectif ambitieux de la BAD qui vise à faire de l’Afrique une exportatrice nette de produits alimentaires.

Cultiver des insectes, le nouveau bon plan “à la mode” sur le continent ?

Dès lors, peut-on espérer une prochaine mise en place de plans d’investissement conséquents pour développer l’entomoculture en Afrique, tant via le secteur privé que par l’entremise des nombreuses ONGs et autres agences de développement actives sur le continent ? En-tout-cas, un certain nombres d’auto-entrepreneurs leur ont déjà emboîté le pas, et assurent, généralement à grand concours de vidéos publiées sur YouTube et d’autres médias sociaux, générer de grands profits à peu de frais, en élevant grillons, larves de palmiers et autres invertébrés dans des installations rudimentaires, utilisant des techniques facilement assimilables par n’importe qui. Si les chiffres avancés par ces auto-entrepreneurs sont difficiles à vérifier et sont probablement exagérés pour générer plus d’attractivité pour leurs contenus en ligne (et dans certains cas, vendre des produits dérivés, tels que des manuels de formation), il semble toutefois indéniable que l’entomoculture est aujourd’hui en train de progressivement s’affirmer comme une option rentable, relativement accessible et prometteuse pour tout un panel de profils souhaitant lancer leur propre affaire sans pour autant disposer de fonds importants. Ceci se reflète d’ailleurs par la fréquence des discussions qui germent autour d’un sujet qui, sur internet comme au-delà, semble être de plus en plus présent dans les esprits. Nombreux sont ceux qui abordent aujourd’hui la question de l’entomoculture en Afrique, dans les grandes villes notamment, mais aussi dans les diverses diasporas africaines réparties aux quatre coins du monde. Les bruits de couloir sont de plus en plus tonnants quant à ces “amis”, “cousins” ou autres “connaissances” s’étant lancés dans le business des insectes et qui, depuis, génèrent de petites fortunes. Ainsi, de la famille d’agriculteurs ruraux qui cherche à sécuriser son apport protéiné journalier, au jeune citadin débrouillard en quête d’un revenu complémentaire, la culture d’insectes semble, de plus en plus, s’affirmer comme le nouveau “bon plan” à la mode sur le continent africain.

Prochain défi : passer le cap de l’institutionnalisation

Comme évoqué précédemment, si l’entomoculture souhaite dépasser le stade de ”mode” et se positionner de manière sérieuse dans le club des industries d’avenir aptes à assurer la sécurité alimentaire de l’Afrique, elle devra passer le cap périlleux de l’institutionnalisation. Il faudra, bien sûr, susciter de l’investissement, mais le simple apport de capital dans la filière entomocole ne sera clairement pas suffisant pour rendre cette dernière durable. Il sera, en effet, nécessaire de penser minutieusement aux diverses directions que devront prendre les capitaux levés, afin d’éviter de multiplier trivialement les unités de production sans pour autant prendre en compte et développer les aspects périphériques mais nécessaires à une institutionnalisation en bonne et due forme. Si, comme nous l’avons vu précédemment, de plus en plus d’acteurs locaux semblent conquis par l’idée de cultiver des insectes et se lancent dans l’aventure en démarrant leur propre exploitation, la plupart des élevages restent encore techniquement très rudimentaires, même lorsqu’ils s’inscrivent dans une vision commerciale. Il est donc important d’investir dès maintenant dans la recherche pour optimiser les méthodes d’élevage actuellement en vogue, et permettre ainsi une “montée en gamme” technique. Un accent particulier devrait également être mis sur la formation des personnes employées dans ce secteur, et ce, à toutes les étapes de la production. L’enjeu est ici de ne surtout pas reproduire un schéma économique bien connu lorsque l’on parle d’agriculture sur le continent africain : celui d’un secteur technologiquement dépassé, dont la difficulté à créer de la valeur ajoutée crée des contrastes économiques énormes entre le nombre d’individus qu’il emploie (une grande partie de la population active dans de nombreux pays) et la part souvent réduite du produit intérieur brut qu’il génère.

Conclusion..

Pour conclure, la culture d’insectes en Afrique a non seulement le potentiel d’être une solution efficace et écologique au défi de la sécurité alimentaire, mais pourrait également générer un certain nombre de bienfaits socio-économiques. Ainsi, l’entomoculture pourrait aider à réconcilier deux visions qui, depuis le début du 21e siècle, sont parfois contradictoires sur la direction que devrait prendre le développement agricole en Afrique ; d’une part, l’appel à produire plus, généralement porté par les pays et institutions du continent africain, et d’autre part, l’injonction des principaux bailleurs de fonds à produire de manière plus écologique (Bonneau, Le Gall, Lejeune, 2022).

Le développement de cette nouvelle filière pourrait être particulièrement salvateur dans de multiples zones rurales qui pourraient, en plus de bénéficier d’une nouvelle source de protéines pour assurer leur propre subsistance, également redorer leur attractivité économique en créant de nouvelles opportunités d’emploi locales, améliorant ainsi leur résilience. Un tel développement permettrait dès lors de combattre également l’exode rural, une problématique impactant de nombreux pays africains qui voient leurs campagnes se vider au profit des capitales et grands centres urbains, où les nouveaux venus s’entassent dans des bidonvilles gangrenés par la pauvreté, l’insalubrité et l’insécurité. À plus long terme, et dans la perspective d’une démocratisation globale de la consommation d’insectes (qui, rappelons le, reste encore hypothétique), le développement de l’entomoculture pourra également représenter, pour les pays africains qui se seront positionnés comme de grands producteurs, une nouvelle industrie exportatrice et génératrice de devises étrangère, ce qui représente un avantage non-négligeable pour des pays qui peinent souvent à diversifier leur économie et leurs produits d’exportation. Ces futurs “champions” entomocoles seront des pays qui bénéficient à la fois de conditions climatiques idéales et d’un marché intérieur conséquent, prêt à absorber une forte production, accompagnant ainsi la croissance d’une industrie locale. Les plus prometteurs à ce titre sont des pays comme la République démocratique du Congo ou encore le Cameroun. Une liste plus exhaustive nécessiterait cependant des études de marché poussées dans chaque pays africain pratiquant déjà l’entomoculture à un stade artisanal. Cependant, ces perspectives encourageantes ne pourront se réaliser qu’à condition qu’une véritable institutionnalisation des filières de production se mette en place. Cette dernière devra être guidée par un investissement conséquent du secteur privé et des acteurs du développement, dirigé non seulement sur la production, mais aussi sur la recherche et la formation. De plus, une forte volonté politique, matérialisée par la mise en place progressive d’un environnement légal et fiscal favorable au développement du secteur permettrait d’assurer, dans ces pays, la viabilité du secteur sur le long terme. Dès lors, le chemin menant à l’avènement de l’entomoculture comme pilier majeur de la souveraineté alimentaire africaine est encore certainement long, mais il a le mérite d’être clairement défini. Il ne manque à présent plus qu’une masse suffisamment importante d’entrepreneurs, d’acteurs du développement et de politiques suffisamment audacieux pour s’y engouffrer et révolutionner l’agriculture africaine.

Bibliographie : 

Alhujaili A, Nocella G, Macready A. Insects as Food: Consumers’ Acceptance and Marketing. Foods. 2023 Feb 19;12(4):886. doi: 10.3390/foods12040

Banque africaine de développement, Nourrir l’Afrique, The high 5 pour transformer l’Afrique

Bonneau L, Le Gall F, Lejeune H. L’influence agricole française en Afrique : Crépuscule ou relance, L’Harmattan, 2022

Boudot C., Courtioux B., Intérêts nutritionnels et environnementaux de l’entomophagie, Actualités Pharmaceutiques, 2021

Magrin G., Ninot O., Transitions et développement en Afrique :un continent d’incertitude, Transition(s), 97-4, 2020

Suckling, J., Druckman, A., Moore, C.D. et al., The environmental impact of rearing crickets for live pet food in the UK, and implications of a transition to a hybrid business model combining production for live pet food with production for human consumption, Int J Life Cycle Assess, 2020

2 réponses à “Des ailes et des pattes pour nourrir l’Afrique ? Le potentiel inexploité de l’entomoculture pour la sécurité alimentaire africaine”

  1. Avatar de Olivia
    Olivia

    Un article pertinent et très intéressant qui explore en profondeur le sujet, fournissant des analyses approfondies et des perspectives captivantes.

  2. Avatar de Nina
    Nina

    Bonjour
    C’est Nina Mbiya ,
    Article très intéressant, car l’on peut envisager l’entomoculture comme l’une des solutions permettant d’éradiquer la famine en Afrique. Le plus grand problème de l’ Afrique ,c’est le fait que plusieurs terres demeurent inexploitées, terres qui sont dans la plupart de cas fertiles permettant d’envisager plusieurs cultures (la population ne meurt pas de faim à cause seulement de la surpopulation mais aussi par le fait que la production est très faible ,une très grande difficulté pour transformer les produits) à cause du manque des mains d’œuvres, moins des jeunes s’intéressent à l’agriculture, je donne l’exemple de mon village Mbuji mayi en République Démocratique du Congo qui est plein des ressources humaines encore très jeunes qui malheuresement préfèrent oeuvrer dans les mines pour gagner beaucoup d’argent ou vivre en ville, prônant des métiers comme politiciens et autres et qui refusent d’émerger dans l’agriculture, élevage,… conséquence logique la population de Mbuji mayi subit déjà la famine. Car il sied de souligner que dans cette même région, la consommation d’insectes, c’est toute une culture, mais la population exige à tout prix comme dons des vivres importés(poissons et viandes morts venant de l’occident) au détriment de ce qu’elle produit ou éleve (poules et autres).
    Donc l’entomoculture trouvera un terrain favorable en effectuant un grand travail sur l’aspect « mental » de la population, encouragement des jeunes à oeuvrer dans l’agriculture et l’élevage, l’exploitation des terres pour éradiquer la famine en afrique ; à mon humble avis.

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